mardi 29 juillet 2014

Jose Luis ZUMETA : Exposition exclusive au Carré du 04.08.14 au 21.09.14


Evénement pluridisciplinaire, Black & Basque inaugurera sa 4e édition avec un moment exceptionnel: Zumeta 12-13-14. Cette exposition prendra place dans les 240 m2 du Carré de Bayonne au travers d’une série d’huiles, dessins, croquis signés ZUMETA et des sérigraphies réalisées par sa fille Usoa, nous donnant aussi la rare occasion d’admirer son hommage à Picasso au travers de son Gernika.

Né en 1939, originaire d’Ursubil en Pays Basque Sud, José Luis Zumeta est l'un des «grands» de la peinture Basque contemporaine. En 1965, il cofonde le groupe GAUR représentant la nouvelle génération de peintres et sculpteurs basques avec Jorge Oteiza, Eduardo Chillida, Remigio Mendiburu, Rafael Ruiz Balerdi, Amable Arias et Sistiaga. Ce collectif est devenu un point de repère à l’échelle internationale de l’activité artistique basque.
 
A la fois, en reconnaissance pour son soutien au festival à travers ses participations en 2012 (mur collectif avec G.Etxebarria, le 9eme Concept et le public) et en 2013 (exposition collective Art Primitif & Contemporain) ainsi que par amour de son travail et respect de ses silences, toute l’organisation bénévole de Black & Basque est très fière de pouvoir organiser cette exposition avec cet artiste majeur de la création contemporaine.

J.L. Zumeta, en une démarche personnelle, authentique, fidèle à lui-même et sans concessions, nous proposera la vision possible d’un autre monde dans la philosophie du Festival, à travers ses couleurs, ses dessins, ses voyages, sa musique, sa liberté, ses mystères, son multiculturalisme, son identité basque et sa connaissance du monde.

Le Carré, 9 rue Frédéric Bastiat, 64100 BAYONNE. Du mardi au vendredi de 13h à 19h.


vendredi 11 juillet 2014

Premier concert de Laurent Garnier au Pays Basque ! #BnB2014



En 1988, un jeune français prend le contrôle des platines du mythique club de Manchester, l'Hacienda. Cinq ans plus tard, le petit français est devenu l'un des plus grands DJ de sa génération, consacré par les plus grands magazines. Son travail de DJ l'a mené aux plus grands clubs d'Europe, d'Australie et des États-Unis. En novembre 94, le club Yellow de Tokyo lui ouvrira enfin les portes de l'Asie. Parallèlement, Laurent Garnier entame, dès 1991, la production de mini-albums de techno et de house. Le succès de ses premiers titres en France et à l'étranger, atteignant plusieurs fois les charts indies anglais le conduisent à remixer les titres d'artistes aussi prestigieux que Moby ou Jean-Michel Jarre.

La consécration
La sortie, en 1994, de son premier album Shot in the Dark est un pas décisif dans sa carrière. Avril 97 coïncide avec la sortie de son deuxième album 30. 1998, est l'année de la consécration pour Laurent qui commence avec une Victoire de la Musique pour son album 30. Laurent Garnier engage une tournée internationale terminant par l'Olympia de Paris. Il est le premier DJ à faire rentrer la techno dans cet endroit mythique. Coloured City sort à la fin 98, enfonçant encore un peu plus le clou sur la scène techno française. Laurent toujours en vadrouille dans le monde entier pour ses mixes, sort The Sound of the Big Babou en 99.

La maturité
Coup d'éclat au printemps 2000, Laurent Garnier percute le monde avec son Unreasonable Behaviour, accompagné d'un live, qui a fait le tour du monde. En 2002, paraissent A bout de souffle EP et As A French Connection. C'est à peine 1 an plus tard que Laurent Garnier livre un coffret qui répond au nom de My Excess Luggage, un coffret de 3 DJ sets donnés à Barcelone (Sonar Festival), Detroit (visitant 3 clubs en 1 soirée!) et Paris (PPB mix, sa radio internet). En même temps, Garnier publie un ouvrage intitulé Electrochoc qui raconte l'émergence des musiques électroniques d'une manière magistrale. Ce livre paraît à l'automne 2003 et est co-écrit par David Brun-Lambert chez Flammarion. Suit l'album Restrospective 1994_2006. En 2007arrive Public Out Burst, composé de morceaux inédits créés lors de rencontres avec de nombreux musiciens.

25 ans de carrière
2013 aura été l'année Laurent Garnier. 25 ans de carrière à célébrer, des prestations sur les plus belles scènes du monde, un personnage toujours aussi haut en couleurs, qui ne prend pas une ride sur le dancefloor…
Que ce soit lors de ses performances live avec LBS ou ses DJ sets marathons, menés avec une générosité hors normes, au travers de son propre radio show ou quand il initie un festival de rock, Laurent Garnier déclare toujours avec audace et enthousiasme un amour passionné et extrême pour la musique. Mais, malgré ses multiples casquettes, Laurent Garnier est avant tout un DJ, un authentique DJ. Passant la plupart de son temps libre à fouiller chez les disquaires, à écouter les tracks qu'il reçoit ou à écumer les pistes les plus cachées d'Internet, il ne cesse de prendre le pouls des musiques électroniques. Après avoir connu l'euphorie de l'acid house à Manchester, secoué la vie nocturne parisienne de La Luna au Rex, irradié la planète des meilleures ondes, des raves aux warehouses, des clubs aux festivals, il a construit un véritable bastion qu'il dirige depuis 25 ans – et encore pour de belles années sûrement…
En 2014, Laurent Garnier continue à nous surprendre et à nous ravir avec toujours plus de surprises. Depuis qu’il a dévoilé le clip de The Revenge Of The Lol Cat il y a trois mois, Laurent Garnier nous a livré son Journal de Garnier, un nouvel extrait de A13, The Rise & Fall of the Donkey Dog, un remix solaire de Dinosaure Are Gone par S3A et un premier extrait de AF4302 , D.S.K.

https://www.youtube.com/channel/UCko_zu4cQjVYvxijg2f2nUQ



jeudi 10 juillet 2014

DAMBA partegera sa folie lors de Black & Basque 2014


DAMBA est un “ esprit, une façon d’être ", une musique qui vient « d’en bas », des racines même des peuples et des musiques du monde. Mélange entre le traditionnel et le modernisme de style tel que : la rumba, le blues, en passant par le punk, le son, le reggae, le rock, le funk ou encore la musique électronique…

DAMBA c’est une grosse dose de folie, de joie de vivre et une invitation à la fête et à la danse. DAMBA puise sa force dans l’écoute, le regard, l’amour, la vie, les idées des peuples des 4 coins du monde.Une main tendue toujours prête à s’allier à la défense des libertés, à combattre les injustices. L’ambiance des compositions regorge de sonorités et vous transmet tout cela !! Ces textes relatent la vie quotidienne, mélange de joie et d’inquiétude, d’ironie, de sincérité et de poésie.
 
Sur scène,DAMBA vous plonge dans « son monde à lui », et vous fait voyager et découvrir des univers musicaux, des histoires lié à des cultures diverses.
Beaucoup de rythme, de couleurs qui redonne cette ENERGIE POSITIVE qui vous fait bouger, danser et chanter !!

Zoom sur Estitxu PINATXO, chanteuse du groupe :
Estitxu a gagné le Nafarroako Euskal Kantu txapelketa dans les catégories jeune et adulte. Quand elle n’avait que 15 ans elle a rejoint le groupe Egan et parcourut tout le Pays Basque. C’est là qu’elle se fit connaître et ils l’appelèrent pour participer au programme télé d’EITB Euskal Kanturik Onena par le biais duquel elle enregistra un premier disque. Depuis lors elle n’a cessé de faire des collaborations que ce soit avec le saxophoniste d’Irun Josetxo Goia lors du spectacle “Los pendientes de la reina – Emakume baten oroitzapena”, mais aussi avec Edu Zelaieta, Petti, le groupe Hira ou pour la chanson de Nafarroa Oinez 2009. Ces deux dernières années, on l’a surtout vu à la télé, dans le programme d’EITB Kantuan, ou La Voz (équivalent espagnol de The Voice: la plus belle voix diffusée sur TF1). A la recherche de plus de stabilité, elle a à présent décidé de rejoindre le groupe Damba. 

Elle se dit contente des premiers pas avec le groupe. “On s’est connu lors d’une séance de photos et on a passé un très bon moment. J’ai vu qu’il y a une bonne ambiance au sein du groupe et pour moi c’est très important. Dans ce métier on passe beaucoup de temps ensemble et l’ambiance est primordiale”. Elle a relevé ce nouveau défi plein d’illusion. “Les membres du groupe sont de très bon musiciens et au sein d’un entourage aussi proffessionel on ne peut qu’apprendre”. 

En ce qui concerne le style du groupe, Estitxu pense qu’il est spécial. Ces membres sont issus de pays differents et de plus, de pays très différents entre eux, ce qui apporte au groupe une pluralité et une manière de sentir ou vivre la musique très enrichissante. Elle n’a aucun doute quant à la philosophie du groupe. “Damba fait une musique joyeuse, divertissante, d’ambiance festive et moi même je suis comme cela, joyeuse, drôle et j’aime m’amuser. C’est pourquoi je pense que nous allons passer de très bon moment”.
Les références du groupe sont de son goût et elle pense bien pouvoir continuer dans le même registre tout en apportant son grain de sable à l’édifice. “J’aimerais pouvoir apporter une certaine continuité et de nouvelles sonorités dans les nouvelles chansons. Lors du premier disque le groupe a pu compter avec la collaboration de la bertsolari Miren Amuriza et à l’avenir ils aimeraient bien renouveler l’expérience. 


http://www.damba.info/

mercredi 9 juillet 2014

La Fédération Française de Funk sera au Black & Basque 2014


1987, la France vibre au son de la scène post-punk alternative, quelques irréductibles préfèrent danser sur des rythmes noirs…

Marco Prince DJ dans la boîte de nuit parisienne la plus courue, Le Palace, fait la connaissance d’un jeune comédien, élève de Patrice Chéreau, et guitariste à ses heures, Nicolas Baby. De leur rencontre naît ce qui aujourd’hui peu apparaître comme une première mouture de la Fédération Française de Funk. A ce moment là Yarol Poupaud continue à travailler les riffs de Chuck Berry et de Jimi Hendrix. C’est dans un casting publicitaire qu’il fait la connaissance de Marco Prince. Aucun des deux ne seront pas retenus par les casteurs mais décident de faire ensemble de la musique.

Nicolas abandonne la guitare à Yarol et s’empare de la basse... Côté batterie Krishoo Monthieux qui « tourne » autour du groupe depuis quelques temps rejoint FFF.
Ca y est, la formation telle qu’on la retrouve aujourd’hui en 2014 et qui s’apprête à reprendre la route est au complet.
Le programme : studio et répétitions pendant des mois. En quatre jours ils enregistrent une cassette démo qui ne va pas tarder à faire parler d’eux.

Décembre 90, le public les découvre aux Transmusicales de Rennes. Convoités, c’est le label Epic chez Sony qui dégaine le plus vite et les signe. Au début des années 90 la crise du disque est encore loin, leur maison de disque qui ne compte pas (encore) ses sous les envoie chez Bill Laswell à Brooklyn pour trois mois. L’album est mis en boîte en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le reste du séjour sera consacré au perfectionnement de la vie « rock ‘n’ roll ».  Spike Lee et Don Letts réalisent leurs premiers clips… Le grand gourou funk George Clinton s’entiche des frenchies, et les adoubent sur les marches du sacré cœur dans une séquence culte aujourd’hui du clip New Funk Generation. Au nom du père, les membres de FFF sont chevaliers du funk !
Le père du Parliament Funkadelic les emmène aussi en tournée avec son gang sur les routes européennes. L’apprentissage est entre de bonnes mains.…
Entre temps leur premier disque Blast Culture est sorti, 13 titres dont une reprise signée Gainbourg, Le requiem pour un  con… Bilan comptable 80 0000 disques écoulés. Essai transformé !
FFF fait partie alors de « l’aventure » Hôpital Éphémère, lieu de fête et de création, temple parisien de la culture underground où ils disposent d’un studio, mais c’est déjà sur scène qu’ils se forgent leur réputation. Un concert de FFF sonne comme une déflagration.
Pour le toujours décisif second album, FFF investi la campagne anglaise, au Ridge Farm Studio avec à la coproduction Mark Wallis (U2, Talking Heads). Avec Free For Fever ils « inventent »  le son de FFF… Grooves lourds et saturés, et paroles « concernées ».
Ils défendent l’album dans les plus grands festivals européens : Glastonbury, Roskilde, les Eurockéennes etc…

Pour leur troisième album, plus aguerris, ils restent à Paris et produisent eux mêmes le disque intitulé FFF. Une tournée mondiale (et française) s’ensuit et les amène en Amérique du Sud et en Asie.
Suite à cette tournée ils obtiennent La Victoire de la Musique du meilleur concert.
Au meilleur de sa forme la Fédération participe à la bande originale du film de Mathieu Kassovitz La Haine.

L’année suivante leur premier et unique album live est publié. Son titre Vivants, témoignage de leur second passage aux Eurockéennes.
C’est chez Salam Aleikum à Barbès que FFF enregistrent ce qui reste, pour le moment, leur dernier album studio : Vierge. Le disque sort en 2000. La tournée qui suit sera la dernière… Le groupe fait un « break »….
6 ans plus tard FFF se réforme pour le festival Solidays. Ce 7 juillet 2007 les membres du groupe comprennent que les fans « en manque » sont nombreux à les attendre. Le concert suivant n’aura pourtant lieu qu’a l’automne 2013, au Bus Palladium, toujours pour la bonne cause, celle du Secours Populaire.
Mais cette fois c’est la bonne. FFF décide de se retrouver, de partir en tournée et de faire une escale à Bayonne pour le Black & Basque 2014 !